• Textes

    Quelques textes écrits durant des crises d'angoisses, des nuits d'insomnies ou tout simplement quand j'en ai l'envie. Votre hôte a subie de nombreuses déceptions dans sa vie qui l'ont peu à peu plongée au bord de la folie.

    Coucher cela par écrit lui permet de remettre les points sur i, d'oublier ses ennemis et de reprendre goût à la vie. N'ayez crainte et restez si l'envie vous en dit, lisez ses écrits, donnez votre avis, votre Hôte en sera ravie.

     

    Textes

  • Chut, mon cœur !

    Ne bats pas, ne te fatigue pas, 

    De toute façon elle ne t'écoute pas...

     

    Tu tambourine fort, vaillant, dans ma poitrine

    Mais c'est en vain que tu t'échine. 

    Le silence te répond, tu souffre de l'ignorance

    D'un amour qui depuis le premier regard

    fut voué à la décadence.  

     

    Cesse de souffrir, relève la tête,

    Le soleil succède toujours à la tempête.

    Brûle tes chimère ! Tu aimerais bien

    Te construire une carapace en verre,

    Et jeter la clé au loin,

    Comme une bouteille à la mer,

    En espérant que quelqu'un te libère.

     


    Relève la tête, regarde en toi

    Brise le cercle infernal qui te ronge

    Depuis des mois. Ce n'est qu'un songe,

    La seule dont tu dois dépendre, c'est toi. 

     

    Personne ne viendra à ton secours

    Et tant que tu attendras le grand amour

    Tu n'attirera que les vautours

    Prêts à profiter de toi dans tes beaux jours, 

    Et à t'abandonner lorsque tu ne leur est plus d'aucun secours. 

     

    Tu n'as pas besoin d'un pilier,

    D'une autre personne sur laquelle t'aligner.

    Il n'y a qu'en toi que tu peux puiser

    La force de résister, de tout endurer. 

     


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  • Je t'ai vu aujourd'hui, accompagnée d'un ami.

    Je me suis demandé à quoi tu as bien pu penser,

    Si tu te rappelle de celle que tu as connu,

    méprisée, calomniée, alors qu'elle était abattue. 

     

    Je n'ai vu qu'une étincelle dans tes yeux,

    sûrement de la moquerie, au moins un peu.

    J'ignore ce que tu as vu dans les miens, 

    cela va faire un an que je n'y lis plus rien. 

    Après l'Enfer et le purgatoire,

    j'attend mon tour, j'ai arrêté de croire

    qu'un jour le soleil brillera de nouveau, 

    J'ai perdu tout espoir de sortir de ce chaos. 


    Je me souviens d'une époque damnée

    Où, bien que faible et blessée, 

    trahie et mutilée, je savais briller, 

    même si il me fallait tout sacrifier. 



    Tu n'en a jamais rien su, 

    tu ne m'aurais jamais cru.

    Moi la fille si sage, parée de bandages

    tandis qu'elle réussissait tout au bahut. 

     

    Le quinzième arrêt.



    Je n'ai rien volé, j'ai tout mérité.

    Ta haine comme la mienne ne sont pas tombées du ciel,

    quelque chose s'est brisé, je ne l'ai jamais souhaité.  

    Pourtant j'aurai aimé que notre amour, notre amitié soient mutuels, partagés.



    J'ai joué une grande mascarade, dont l'enjeu était de faire croire à tous,

    et surtout à moi-même, que j'étais forte et heureuse,

    qu'il ne fallait pas venir à la rescousse de cette fille studieuse,

    tout en priant chaque soir de ne pas flancher à la prochaine secousse.

     

    Renier ma souffrance, se dresser contre l'envie de tout cesser pendant deux années.

    Aujourd'hui, je me demande juste si tu as changé, si tu as pris le temps de te demander

    pourquoi nos liens n'ont pas résisté. J'ai tenté de les sauver, je te promets, j'ai essayé, 

    mais j'avais tant de fronts sur lesquels lutter et l'impression qu'à tes yeux de ne pas compter. 



    Une méprise de la part de deux êtres blessés, acculés, désespérés.

    On aurait pu se soutenir, si tu ne m'avais pas éloigner, si pour moi tout ne s'était pas effondré. 

    Santé, famille, amitié, j'ai tout perdu en une année, et j'aurai aimé, crois-moi, j'aurai aimé 

    un signe de toi, entendre ta voix, me dire "Ne t'inquiètes pas. Ca va, moi aussi je suis là."

     

    Je n'en demandais pas beaucoup. Une étreinte, une main qui se tend,

    Un regard qui soutient, un sourire rassurant. Je me serai contenter de peu,

    je voulais juste voir ton visage heureux, le bonheur dans tes yeux. 

    Le quinzième arrêt.

     

    Je ne te blâme plus, ce temps est révolu. J'aimerai juste comprendre, 

    avoir une réponse, ne plus me morfondre, la conscience enfin délivrée, le cœur léger, 

    passer à autre chose, en nous sachant pardonnées. L'erreur est humaine, et j'ose espérer

    qu'au fond tu ne m'as jamais détesté, que tu étais toi aussi trop blessée, qu'il s'agit d'une page de notre vie que l'on peut enfin tourner. 


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  • Je n’ai jamais pris ton sourire pour acquis,

    Et je ne te rendrai jamais ton cœur,

    Pas tant que tu n’auras pas admis

    Que tu as aussi fait des erreurs.

     

    De toi je me suis éprise

    Tu étais une belle surprise

    Mais je me suis méprise

    Et chaque jour je m’enlise

     

    Je me suis (m)éprise.

     

    J’ai arrêté de t’écouter,

    J’ai essayé de me protéger,

    Et j’ai fini par te quitter.

    Pas de bon cœur, sans aucune gaité.

     

    Je me dis que tu m’as déjà oublié

    Et bien que la porte ne soit pas fermée

    Pour toi la franchir n’a aucun intérêt,

     

    Puisque je n’étais qu’un outil, un jouet.


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  • Ce matin je me suis levée

    et j'ai découvert que j'étais enjouée.

    Une pensée difficile à accepter

    Car j'étais tellement habituée 

    au chagrin et à la noirceur de mes pensées.

    Grâce à Elle

    Je me suis réveillée à ses côtés

    Une rose, un reflet d'été,

    Elle a fait renaître un sourire

    sur mes lèvres toujours fermées.

    Elle m'a aidé à me reconstruire,

    Cela n'a rien eu d'aisé.

    Je sais que je peux faillir, me noyer,

    Mais à elle je pourrai toujours m'accrocher,

    Car quand l'amour est partagé

    Rien ne peut me faire rechuter. 

     


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  • Je veux comprendre pourquoi, savoir ce qui t'a éloigné de moi. Comment sommes-nous passée de "Je ne peux pas vivre sans toi" à "Je ne veux plus jamais entendre parler de cette fille-là !" ? Cela fait deux ans et je me le demande encore. Deux ans qui m'ont paru être une éternité faite de vide à remplir, de réponses à trouver. Si seulement tu n'étais pas si têtue, si seulement tu n'étais pas si fière, j'envisagerai peut-être d'enterrer la hache de guerre. Je vois le dégoût dans tes yeux lorsque nous nous croisons, je me demande vraiment si c'est ce que tu ressens en me voyant. J'aimerai mettre le doigt sur l'instant où tout à déraper, savoir pourquoi tu ne m'a pas pardonner comme je l'ai toujours fait.


    Je me suis écarté de toi, parce que tu m'a tellement blessé, pourtant j'aurai pu mourir pour tes yeux si tu m'avais aimé comme je l'ai fais, continuer à souffrir pour t'avoir à mes cotés. J'ai tellement pardonner, sans jamais te voir changer. J'ai écouté les autres, ceux qui s'inquiétaient de me voir m'enfoncer années après années, et j'ai fini par me raisonner. J'ai arrêté de subir, je suis parti, mais j'aurai aimé que tu me retienne, que tes mots ai un sens, que tes paroles ne soient pas vaines. J'aurai aimé vraiment compter à tes yeux, ne pas être un outil avec un cœur bien trop généreux. Aujourd'hui je ne suis plus en colère, mais j'ai toujours besoin de savoir  qu'il s'est passé en toi, si t'es sentiment étaient sincères ou si ce n'était que l'histoire d'avoir une personne aux petits soins avec toi. 


    J'ai besoin que tu sache que j'ai essayé de te parler, de te dire ce qui n'allait pas , que j'ai tout fait pour essayer de sauver notre amitié mais j'ai fini par abandonner, car tu n'a jamais voulu m'écouter. Je n'étais pas la bonne personne pour toi, j'ai bien saisi l'idée, mais que tu pense que je déteste, que je t'ai abandonné, suffit à me faire tout regretter. Car oui, pour une fois, une seule fois j'ai essayé de me sauver, de me couper de tous ces gens comme toi pour qui je n'étais qu'un objet avec une utilité limité, depuis je n'essaye plus rien, je suis épuisée. Je me sens seule, vide, je n'en fais jamais assez. J'aimerai tuer ce sentiment qui me rend la vie impossible, qui m'empêche d'avancer, j'aimerai te dire toutes ces choses, que tu comprenne ce que j'ai fais, mais tu ne veux rien entendre. Les années vont passer, mais tu refusera toujours d'écouter, car il n'y a que ta voix qui importe et ceux qui, pour l'instant, peuvent encore te conforter. 


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