• À tous ceux qui ont été trahi par un proche, un ami, un amant, tous ceux qui devaient leur faire croire qu'ils étaient aimés et chéris, plutôt que détestés et méprisés.


    Que faire face à l'inavouable? Que faire quand l'être aimé devient un ennemi? Quand la personne chérie se transforme en bourreau haï? Accepter, s'oublier, pardonner. Tout subir encore et encore dans l'espoir fou et vain qu'après tout, on l'aime, que tout reviendra comme avant. Accepter les mots qui lacèrent et qui tranchent, qu'on nous dit regrettés aussitôt. S'oublier et croire que l'on a que des défauts, qu'on est la source de tous les maux. Pardonner encore et encore, car la peur de perdre l'autre est plus forte que l'envie de faire sauter l'étau.

    Guide de survie en terre hostile




    Fermer les yeux et réaliser que l'ont a été manipulé. Résister à l'envie d'hurler, de frapper, de demander "Pourquoi"? Toi qui disait m'aimer, et qui semble pourtant prendre plaisir à me voir souffrir dès que tu me vois. Devoir se répéter chaque jour que l'autre toxique, qu'il n'est pas humain, qu'on fait ça pour notre propre bien. Ne pas retomber dans le piège, s'enfermer de nouveau dans cette spirale sans fin. Oublier qu'on a envie de dire "Je t'aime", et brandir les poings. Ne pas céder à l'instinct, rester sur sa faim. Ne pas culpabiliser, penser à demain. Essayer de s'aimer de nouveau, de se pardonner et prendre un nouveau chemin. 


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  • Tu pense peut-être que tous ces écrits te sont dédiés, et c'est peut-être la vérité mais mon but n'est pas de te blâmer ni te de flatter, mais de tout oublier. Je suis lasse de t'ignorer, de repenser qu'il y a encore quelques mois, quelques années nous nous étions jurées de rester soudées. Cette promesse tu l'as oublié. Dès que j'ai arrêté de te soutenir, de te supporter, car j'étais trop blessée, tu m'as abandonnée et aujourd'hui tu ose encore le nier. Cette promesse je la chérissais, je me la répétais quand toi tu m'ignorais.

    "Je ne peux pas aider dix personnes à la fois"

    C'est vrai, après tout je ne méritais pas. Et pourtant souviens-toi, de toutes ces journées passées à t'épauler, à te rassurer, te consoler, même au prix de ma santé. De ces heures passer au téléphone afin de m'assurer que tu n'allais pas chercher à quitter ce monde tant tu étais désespérée. De toutes ces choses que je t'ai donné, pour lesquelles je me suis privé. Ça, tu l'as déjà oublié. Tu voulais t'aider en premier et tu as perdu ton plus proche allié. Je me suis éloigné pour me protéger, parce que même en t'aimant depuis toutes ces années je n'avais plus la force de me laisser écraser. J'attendais un signe, une preuve de bonne volonté, quelque chose pour me prouver que tu pouvais aussi bien me traiter que ces étrangers que tu as voulu sauver. Mais tu n'as rien fait, tu m'as laisser partir, devenir une étrangère. Tu n'a même pas essayer de lutter pour me garder, de me retenir. Tu m'as traité comme une chose, un objet et tu ose encore tout rejeter sur la victime de ton égoïsme, de ta vanité. J'ai passé deux ans en colère, deux ans sans pouvoir pardonner. Aujourd'hui je veux juste oublier, défaire le lien, tout effacer.


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  • Avant de m'accuser, as-tu déjà songer que j'étais fatiguée? Fatiguée de lutter, de tout supporter. Tu drainais mon énergie et je me voyais me consumer dans un combat désespéré. Écoute-moi, pour une fois. Admets que je n'étais plus celle qu'il te fallait pour briller, je ne l'ai sûrement jamais été. Un outil pratique, une épaule sur laquelle pleurer, mais jamais une personne à aimer.

    J'étais si désespérée face à mon impuissance, mon incapacité à t'aider que je me suis oublier. J'étais incapable de me considérer en tant que personne, en tant qu'être blessé. Réfléchis je t'en prie, mets-toi à ma place. Peu importe mes plaintes, peu importe mes maux, tout était pire chez toi et je ne pouvais me confier sans que quelque chose de plus difficile te soit arrivé. Comment ne pas culpabiliser? Pourquoi chercher à t'accabler et de te dire autre chose que "Ce n'est rien, ça va aller"?

     

    S'il fallait se justifier...

    A présent je te le dis, je ne vais pas bien. Il m'a fallut des années pour l'admettre et en parler. Je souffre de voir que tu ne te sois pas remise en question, que tu n'ai pas chercher à me protéger, mais au contraire que tu ai laissé ta fierté jouer et que tu m’aie enfoncé au lieu de m'aider. Tant de choses sont arrivées et faute d'avoir eu une oreille pour m'écouter, quelqu'un pour m'arrêter, j'ai simplement sombrer.

    Je suis consciente du mal que je t'ai fais, mais il fallait me sauver et faute d'avoir eu quelqu'un pour s'y coller je me suis isolée. Dans cette histoire, tout le monde a eu un rôle à jouer. Rien ne pourra jamais réparer toutes ces années à se détester. Nos fautes rien ne pourra jamais les racheter. Un malentendu, une relation de gâchée, mais au moins, tu m'as écoutée.


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  • I did my best to fix you

    I did my best to fix my family

    And I did my best to fix me

    But as you can see

    I failed miserabily

    I tried so hard I lost my sanity

    I tried so much I destroyed my body

    But you never tried to understand me.

    I wasn't special, I wasn't pretty,

    But I loved you tenderly

    Even when you used to reward me

    With spikes, thorns and anger spree.

    I underwent it patiently

    Feeling the pressure growing constantly.

    And as I bursted and rebelled finally

    You welcomed me with anger and animosity

    Now please excuse-me

    That I tried to break free and to save my sanity

    Since you cared so little about me.


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  • I suppose that I hold on to it because of memories, because it was a better time. It was a time when I had a goal, when my parents were still together, and when life was still somehow enjoyable, not just a succession of days going on one after the other. Maybe it made me happy, because I had the illusion that things were going well, because on the surface I wasn't so alone. On the surface only.

     


    Because I feel so fucking alone all the time. I cry for a soul that would understand me, and everytime my call is unanswered. I never fit in the mold, I never match the qualification. I'm the unwanted, the misfit. I'm the one that people never pick out. You even left me when I needed you the most, as if I didn't deserve to be looked after.
     


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