• Tu pense peut-être que tous ces écrits te sont dédiés, et c'est peut-être la vérité mais mon but n'est pas de te blâmer ni te de flatter, mais de tout oublier. Je suis lasse de t'ignorer, de repenser qu'il y a encore quelques mois, quelques années nous nous étions jurées de rester soudées. Cette promesse tu l'as oublié. Dès que j'ai arrêté de te soutenir, de te supporter, car j'étais trop blessée, tu m'as abandonnée et aujourd'hui tu ose encore le nier. Cette promesse je la chérissais, je me la répétais quand toi tu m'ignorais.

    "Je ne peux pas aider dix personnes à la fois"

    C'est vrai, après tout je ne méritais pas. Et pourtant souviens-toi, de toutes ces journées passées à t'épauler, à te rassurer, te consoler, même au prix de ma santé. De ces heures passer au téléphone afin de m'assurer que tu n'allais pas chercher à quitter ce monde tant tu étais désespérée. De toutes ces choses que je t'ai donné, pour lesquelles je me suis privé. Ça, tu l'as déjà oublié. Tu voulais t'aider en premier et tu as perdu ton plus proche allié. Je me suis éloigné pour me protéger, parce que même en t'aimant depuis toutes ces années je n'avais plus la force de me laisser écraser. J'attendais un signe, une preuve de bonne volonté, quelque chose pour me prouver que tu pouvais aussi bien me traiter que ces étrangers que tu as voulu sauver. Mais tu n'as rien fait, tu m'as laisser partir, devenir une étrangère. Tu n'a même pas essayer de lutter pour me garder, de me retenir. Tu m'as traité comme une chose, un objet et tu ose encore tout rejeter sur la victime de ton égoïsme, de ta vanité. J'ai passé deux ans en colère, deux ans sans pouvoir pardonner. Aujourd'hui je veux juste oublier, défaire le lien, tout effacer.


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  • Avant de m'accuser, as-tu déjà songer que j'étais fatiguée? Fatiguée de lutter, de tout supporter. Tu drainais mon énergie et je me voyais me consumer dans un combat désespéré. Écoute-moi, pour une fois. Admets que je n'étais plus celle qu'il te fallait pour briller, je ne l'ai sûrement jamais été. Un outil pratique, une épaule sur laquelle pleurer, mais jamais une personne à aimer.

    J'étais si désespérée face à mon impuissance, mon incapacité à t'aider que je me suis oublier. J'étais incapable de me considérer en tant que personne, en tant qu'être blessé. Réfléchis je t'en prie, mets-toi à ma place. Peu importe mes plaintes, peu importe mes maux, tout était pire chez toi et je ne pouvais me confier sans que quelque chose de plus difficile te soit arrivé. Comment ne pas culpabiliser? Pourquoi chercher à t'accabler et de te dire autre chose que "Ce n'est rien, ça va aller"?

     

    S'il fallait se justifier...

    A présent je te le dis, je ne vais pas bien. Il m'a fallut des années pour l'admettre et en parler. Je souffre de voir que tu ne te sois pas remise en question, que tu n'ai pas chercher à me protéger, mais au contraire que tu ai laissé ta fierté jouer et que tu m’aie enfoncé au lieu de m'aider. Tant de choses sont arrivées et faute d'avoir eu une oreille pour m'écouter, quelqu'un pour m'arrêter, j'ai simplement sombrer.

    Je suis consciente du mal que je t'ai fais, mais il fallait me sauver et faute d'avoir eu quelqu'un pour s'y coller je me suis isolée. Dans cette histoire, tout le monde a eu un rôle à jouer. Rien ne pourra jamais réparer toutes ces années à se détester. Nos fautes rien ne pourra jamais les racheter. Un malentendu, une relation de gâchée, mais au moins, tu m'as écoutée.


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  • I did my best to fix you

    I did my best to fix my family

    And I did my best to fix me

    But as you can see

    I failed miserabily

    I tried so hard I lost my sanity

    I tried so much I destroyed my body

    But you never tried to understand me.

    I wasn't special, I wasn't pretty,

    But I loved you tenderly

    Even when you used to reward me

    With spikes, thorns and anger spree.

    I underwent it patiently

    Feeling the pressure growing constantly.

    And as I bursted and rebelled finally

    You welcomed me with anger and animosity

    Now please excuse-me

    That I tried to break free and to save my sanity

    Since you cared so little about me.


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  • I suppose that I hold on to it because of memories, because it was a better time. It was a time when I had a goal, when my parents were still together, and when life was still somehow enjoyable, not just a succession of days going on one after the other. Maybe it made me happy, because I had the illusion that things were going well, because on the surface I wasn't so alone. On the surface only.

     


    Because I feel so fucking alone all the time. I cry for a soul that would understand me, and everytime my call is unanswered. I never fit in the mold, I never match the qualification. I'm the unwanted, the misfit. I'm the one that people never pick out. You even left me when I needed you the most, as if I didn't deserve to be looked after.
     


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  • Je regrette de ne pas t'avoir dit toutes ces choses pour ton bien. Je regrette d'avoir tout caché, d'avoir essayé d'étouffer ce feu qui me consumait pour t'en protéger, toi qui était déjà si abimée. Je regrette de ne pas avoir parler de ce que je vivais, parce que je pensais sincèrement que tu t'en fichais. De ne pas t'avoir dit une dernière fois que je t'aimais, parce je savais que toi, tu ne m'aimais pas. Je regrette de ne pas t'avoir tendu la main une dernière fois, de m'être sauvé de ce cauchemar, d'avoir largué les amarres. J'ai sûrement été égoïste à tes yeux, mais comment faire autrement quand de partout de chercher mieux, de trouver plus généreux? J'ai échoué dans ma mission de te protéger, je l'admets.

    A présent je marche sur les terres calcinées de mon esprit, je contemple le vide que tu as laissé. Les cicatrices sont des dunes sur lesquelles je trébuche de temps en temps, puis je me relève, par nécessité. J'essaye de tuer ce qu'il reste par tous les moyens possibles : je coupe les vivres, je brûle. Je rend mon corps entièrement stérile, car je hais l'idée que quelque chose revit après ton départ. Je me prive de cette joie pour me punir, car j'ai tant de choses à me reprocher. T'aimer était une erreur monumentale, et croire que cet amour était réciproque l'était encore plus. Mais ça, je ne te le dirai pas, jamais tu ne l'entendra. Si tu voyais ceci, tu ne devinerais même pas que c'est moi.


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